Un personnage de roman doit-il vivre des passions pour captiver le lecteur ?
Pour réussir le sujet de dissertation, vous devez analyser rigoureusement les éléments du sujet, puis leur association afin de comprendre la problématique dans son ensemble.
Attention toutefois à ne pas associer « vivre » et « ressentir ».
Reformulez la problématique avec vos propres mots : Un personnage de roman doit-il vivre des passions pour captiver le lecteur ?
Le devoir rédigé ici n’est qu’un exemple. D’autres idées pouvaient être évoquées.
Pour vous aider à visualiser le corrigé, nous allons mettre des titres aux différentes parties : vous ne devez bien sûr pas les écrire sur votre copie le jour de l’épreuve. Mais vous pouvez les noter sur votre brouillon pour vous aider à structurer vos idées.
L’introduction débute par une accroche qui amène le sujet en le situant dans un contexte afin d’aboutir à la problématique. Elle présente le sujet, montre les enjeux et permet d’annoncer le plan.
L’introduction se compose de 4 parties :
Attention aux banalités ! Évitez de commencer par « De tout temps, les romanciers… » ou « Depuis le Moyen-Âge, les personnages de roman… » ;
75 % de la population française déclare lire des romans, selon un sondage IPSOS pour le Centre National du Livre, en 2016. Il faut que ce genre soit plutôt attractif pour intéresser autant de lecteurs. Par ailleurs, le genre romanesque traite souvent du thème de la passion : le lecteur est lui-même soumis à ses propres passions et peut s’identifier aux différents personnages. C’est pourquoi nous pouvons nous interroger sur les personnages et leurs passions : un personnage de roman doit-il vivre des passions pour captiver le lecteur ? En effet, le lecteur s’intéresse souvent aux passions vécues par les personnages, mais est-ce une condition essentielle pour qu’un roman soit attrayant ? Nous montrerons tout d’abord que l'évocation des passions amoureuses est l’un des éléments-clés des romans. Puis nous verrons pourquoi la passion n’est pas le seul moteur des romans. Enfin, nous présenterons d’autres types de romans, dont le but n’est pas de mettre l’accent sur les passions, ni même sur les personnages, et qui pourtant, peuvent captiver les lecteurs.
Le développement peut correspondre à deux types de plan :
Chaque partie présente 2 ou 3 arguments qui soutiennent l’idée générale de cette partie. Chaque argument est illustré par un exemple précis et développé. Cherchez des exemples variés : auteurs, époques…
Un exemple ne remplace pas un argument.
Depuis les premiers romans du Moyen-Âge, la passion amoureuse occupe une large partie de la littérature : Tristan et Iseult ne furent que des précurseurs. Il s’agit alors de la passion dans son premier sens, celle qui fait souffrir, qui est immense et à laquelle on ne peut résister. L’amour-passion auquel les personnages succombent après avoir bu un philtre d’amour a, dans Tristan et Iseult , une forme magique qui n’est pas propre aux romans postérieurs écrits à partir du XVII e siècle, où la part de merveilleux disparaît généralement. Pourtant, certains éléments se retrouvent dans les personnages des romans d’amour de ce siècle : la passion est souvent symbole de tragédie, de souffrance contre lesquelles le protagoniste ne peut rien. C’est le cas par exemple des personnages féminins du roman de Stendhal, Le Rouge et le Noir . Madame de Rénal sait que son amour pour Julien, le précepteur de ses enfants, n’est pas convenable et impossible : Julien n’est pas de sa condition sociale, il est plus jeune qu’elle, elle est déjà mariée. Mathilde de la Mole non plus ne peut résister à son attirance pour le jeune homme, malgré tous les prétendants de son rang. La passion amoureuse les aveugle et les conduira à leur perte.
Par ailleurs, pour captiver les lecteurs, les auteurs évoquent des situations haletantes, des rebondissements, créent du suspense. Les passions vécues par les personnages sont propres à entraîner des actions qui rendent le récit palpitant. Le lecteur partage alors les passions des personnages et trouve son intérêt dans les situations exceptionnelles qu’ils vivent. C’est le cas par exemple dans le roman de Victor Hugo, Les Misérables . Les personnages de Cosette et Marius s’aiment. Ils éprouvent une passion qui naît au jardin du Luxembourg, par hasard et se poursuivra aussi par hasard dans d’autres lieux de Paris : rue Plumet, rue de L’Homme-Armé… Les deux amoureux sont poursuivis et condamnés à se cacher : Javert surveille Jean Valjean de sa justice implacable ; Éponine Thénardier, amoureuse éconduite de Marius, est prête à l’envoyer sur la barricade ; Jean Valjean sauve Marius de la mort en s’échappant par les égouts de Paris ; Marius, sauvé, peut épouser Cosette mais dénonce Jean Valjean comme assassin, jusqu’à ce qu’il découvre la vérité de la bouche de Thénardier. Ce n’est que dans les dernières lignes du roman que la passion des deux jeunes gens triomphe, mais au détriment du grand héros qui rend l’âme. L’épopée se déroule sur presque 20 ans, avec des intrigues et des rebondissements qui mettent les passions à rudes épreuves.
La passion amoureuse n’est pas le seul moteur des romans. Il existe d’autres passions : les personnages sont parfois animés par d’autres intérêts. Ainsi, les personnages des romans de Jules Verne mènent une quête qui n’est jamais en lien direct avec l’amour. Certains romans n’ont d’ailleurs aucun personnage féminin : L’Île Mystérieuse , par exemple, présente le destin de cinq hommes qui échappent à la guerre, en ballon, et se retrouvent échoués sur une île déserte du Pacifique. Certes, dans certains romans d’aventures, les héros de Jules Verne trouvent parfois l’amour en chemin, mais ce n’est pas du tout leur objectif. Dans Le Tour du monde en 80 jours , Phileas Fogg est plus intéressé par le whist, jeu auquel il joue tous les jours au Reform Club avec ses amis, les moyens de transport et les horaires, que par Mrs Aouda. Ainsi, c’est presque avec étonnement que le lecteur découvre les sentiments du gentleman qui accepte d’épouser la jeune femme. Tout l’intérêt du roman repose sur la réussite ou non du pari fou du héros et sur son flegme légendaire, en toutes circonstances. Même son mariage fut finalement au service de son pari fou : c’est parce qu’il accepte d’épouser Mrs Aouda qu’il découvre qu’il a 24 heures d’avance et a pu faire le tour du monde en 80 jours.
Il est donc à noter qu’un héros moins passionné peut être tout aussi intéressant, voire plus, pour certains lecteurs qui se sentiront alors plus en concordance avec lui. Pour rendre un personnage exceptionnel, il n’est pas nécessaire non plus qu’il vive des passions : il peut séduire par les actions qu’il mène et les valeurs qu’il incarne. C’est le cas par exemple des personnages de La Condition humaine , roman de Malraux. Les personnages sont un groupe de révolutionnaires communistes qui préparent une insurrection à Shanghai, contre le gouvernement. Kyo est le chef du groupe. Idéaliste, il meurt pour ses idées après son arrestation. C’est le cas également de Tchen qui mène un attentat-suicide contre la voiture de Chang-Kaï-Chek qui n’était finalement pas dans le véhicule. C’est également l’idéalisme qui a poussé Katow à rejoindre le groupe. Arrêté et emprisonné lui aussi, il refuse la fin que vit Kyo en se suicidant au cyanure : il préfère affronter la torture et donne sa capsule à d’autres prisonniers. Le roman, bien que fondé sur des personnages mus par des convictions politiques, a captivé malgré tout les lecteurs et reçu le prix Goncourt en 1933.
Certains romans ont été écrits pour mener une véritable étude des mœurs ou des caractères. C’est le car par exemple de l’entreprise de Balzac avec sa Comédie humaine . Il veut faire une « histoire naturelle de la société ». Il mène alors trois grandes études sociologiques : une étude des mœurs, une étude analytique et une étude philosophique. L’ensemble comporte près de 90 ouvrages au total. Balzac souhaite avant tout peindre le réel et la société de son temps. Ainsi, dans La Peau de chagrin , le jeune Raphaël de Valentin désire tout : le succès, la richesse, les femmes. Sans le sou et près à se suicider, il hérite pourtant d’une incroyable fortune suite à un pacte démoniaque par l’intermédiaire d’une peau de chagrin. Ayant tout obtenu, c’est pourtant reclus et seul qu’il tente de survivre encore quelques jours, quelques heures… et finit par mourir seul, amer, et n’ayant rien fait de sa fortune ni de sa vie. Le roman offre au lecteur à réfléchir : peut-on satisfaire tous nos désirs ? L’œuvre se trouve à mi-chemin entre l’étude de mœurs et l’étude philosophique et n’a pas pour but de présenter les passions du personnage pour captiver le lecteur.
Le XX e siècle et le Nouveau Roman vont aller beaucoup plus loin. La position du narrateur est remise en question. L’intrigue et le personnage en tant que tels sont rejetés. Ils sont placés au second plan ; ce qui importe, c’est l’écriture. On se retrouve avec des personnages nommés par leur initiales, comme dans La Jalousie de Robbe-Grillet, publié en 1957, où A…, personnage féminin, n’est jamais nommée. Le lecteur ne sait rien sur elle : pas de nom, pas d’âge, rien. C’est ce que Sarraute appelle « supprimer les points de repères » et « dépersonnaliser ses héros » dans son essais sur le (Nouveau) roman, L’Ère du soupçon . On en arrive même à avoir le lecteur pour personnage principal. C’est ce que propose le roman Si par une nuit d’hiver un voyageur d’Italo Calvino, publié en 1979. Vous, lecteurs et lectrices, devenez le principal personnage du roman. Appartenant au courant post-moderniste, Calvino, ayant fait un passage par le courant de l’OULIPO, met en avant les mécanismes du rapport entre le lecteur et le roman. Le lecteur s'engage alors dans une nouvelle quête, celle d’un manuscrit. Il devient un personnage qui enquête sur la construction du roman. Par mises en abîme, cette quête du lecteur, qui est le récit-cadre, est entrecoupée d'incipits de romans dont on ne connaît jamais la fin. Le roman bascule, d’un chapitre à l’autre, entre du texte (une histoire construite) et du métatexte (des commentaires relatifs à l’histoire). Le personnage n’a plus du tout une place majeure, à peine une existence évoquée, et on en oublie qu’il peut avoir des passions. Ce qui captive le lecteur, c’est le lecteur lui-même.
La conclusion propose un bilan du devoir. Il s’agit de reformuler les idées essentielles. Puis vous devez proposer une ouverture vers une autre problématique. Soignez votre conclusion : c’est la dernière chose que votre correcteur lira et vous devez lui laisser une bonne impression.
Nous l’avons vu, les passions amoureuses des personnages de roman captivent le lecteur : elles sont à l’origine d’une majorité de textes et plébiscitées par la plupart des auteurs depuis les débuts du roman au Moyen-Âge. Au-delà des passions amoureuses, les auteurs ont travaillé aussi la psychologie et le caractère de leurs personnages afin d’intéresser le lecteur : les passions ne sont pas seulement amoureuses. Et certaines intrigues de romans sont fondées sur bien d’autres éléments que les personnages et leurs passions. Pour autant, le lecteur reste captivé. Ce que nous avons mis à jour avec le roman ici est tout à fait transposable au genre du théâtre. Les personnages vivent également des passions amoureuses qui font l’objet des principales intrigues en matière de dramaturgie. En déplaçant la problématique du roman au théâtre, nous pourrions alors nous demander si le personnage de théâtre doit vivre lui aussi des passions pour captiver, non plus le lecteur, mais plutôt le spectateur.
Par anonymous11 • 12 Avril 2015 • 2 117 Mots (9 Pages) • 4 841 Vues
Utiliser la recherche avancée
Accueil › Annales corrigées › Le personnage de roman donne-t-il au lecteur un accès privilégié à la connaissance du cœur humain ? ›
Le personnage de roman donne-t-il au lecteur un accès privilégié à la connaissance du cœur humain ?
Annales corrigées : dissertationFrançais1re ES1re L1re SLa dissertation littéraireLe roman et ses personnages : visions de l'homme et du mondeInédit2011
Dissertation
> Dans quelle mesure le personnage de roman donne-t-il au lecteur un accès privilégié à la connaissance du cœur humain ?
Vous répondrez à cette question dans un développement argumenté en vous appuyant sur les textes du corpus, ceux que vous avez étudiés en classe et vos lectures personnelles.
Se reporter aux textes du corpus.
Comprendre le sujet
Analysez précisément le sens des mots :
« cœur humain » : vie affective, émotions, sentiments, personnalité ;
« accès » (sens figuré) suggère d’analyser comment le personnage éclaire le cœur humain, et donc d’étudier les moyens spécifiques dont dispose le roman pour le faire ;
« dans quelle mesure » porte sur le mot « privilégié ». Il ne s’agit pas de savoir si le personnage donne ou non accès à la « connaissance du cœur humain », mais s’il s’agit d’un accès privilégié. L’expression suggère un plan dialectique, une discussion de l’idée ;
la formulation « du cœur humain » est à distinguer de « d’un cœur humain » : l’emploi de l’article défini (du = de le) peut aussi être discuté.
Reformulez la question avec vos propres mots : « Le personnage de roman permet-il de mieux connaître les émotions, les sentiments et les pensées de l’homme ? »
Subdivisez la question : « Le personnage de roman permet-il de connaître un ou le cœur humain ? » ; « Pourquoi et par quels moyens spécifiques donne-t-il accès à la vie affective ? » et inversement : « Le roman n’a-t-il pas des limites dans la connaissance du cœur humain ? »
Chercher des idées
Montrez comment, en partant d’un cas particulier (un personnage), le romancier peut donner une image du cœur humain.
Comparez à cet égard le roman aux autres genres : qu’est-ce qui le rapproche du théâtre ? de la poésie lyrique ? Qu’est-ce qui l’en distingue (les moyens spécifiques du roman) ?
Cherchez quel(s) type(s) de roman(s) ne permettent pas de peindre véritablement l’univers intérieur du personnage.
Exemples de romans pouvant vous mettre sur la voie : les textes du corpus, mais aussi : le roman d’analyse psychologique (La Princesse de Clèves de Mme de La Fayette, les romans de À la recherche du temps perdu de Proust…) ; le roman d’apprentissage (L’Éducation sentimentale de Flaubert) ; le roman épistolaire (Les Liaisons dangereuses de Laclos) ; le roman autobiographique (L’Enfant de Vallès).
> Pour réussir la dissertation : voir guide méthodologique.
> Le roman : voir lexique des notions.
Les titres en couleur et les indications en italique servent à guider la lecture mais ne doivent pas figurer sur la copie.
Introduction
[Amorce] Il est souvent difficile d’accéder au « cœur » d’autrui. Nous avons accès aux gens qui nous entourent par leur aspect physique, leur comportement, mais on ne sait jamais ce qu’ils ressentent ou pensent dans le fond. Or, « le but suprême du romancier est de nous rendre sensible l’âme humaine, de nous la faire connaître et aimer dans sa grandeur comme dans sa misère, dans ses victoires et dans ses défaites » (Georges Duhamel, Essai sur le roman).
[Problématique et annonce du plan] À travers ses personnages, le roman nous permet de connaître le « cœur » humain et nous éclaire sur l’homme. En quoi le roman est-il à cet égard un moyen privilégié par rapport aux autres genres littéraires ? N’y a-t-il pas des limites à cela ? Les personnages de roman permettent-ils toujours de connaître la nature humaine dans toute sa complexité ?
I. Le personnage de roman éclaire le cœur humain
1. Qu’est-ce que « la connaissance du cœur humain » ?
Par métonymie, le « cœur » désigne les émotions, les sentiments, les passions, les désirs, les pensées, autrement dit tout ce qui n’est pas accessible de l’extérieur, tout ce que l’on cache ou dont on n’a pas conscience.
L’adjectif « humain » renvoie à des personnes auxquelles le lecteur peut se comparer : il ne s’agit pas d’un cœur humain, mais du cœur humain. Les personnages de roman nous ressembleraient, car « le génie du roman nous fait vivre le possible » (Albert Thibaudet).
Enfin, le mot « connaissance » n’est pas à prendre au sens scientifique : la « connaissance » est ici ce qui implique la lucidité sur les sentiments de l’homme, ce qui les fait comprendre.
2. L’accès à un cœur humain ou au cœur humain ?
Comme le théâtre, le roman, à travers la peinture de son personnage, donne apparemment accès à un cœur humain (au cœur d’un homme). Le roman s’inscrit en effet dans une époque, il raconte l’histoire d’un personnage précis, d’une destinée singulière : Julien Sorel est un jeune homme du peuple « de 1830 » [+ exemples personnels]. Le personnage de roman n’est que la vision d’un homme à une époque et à un moment donnés.
Pourtant le roman donne aussi accès au cœur humain. Chacun des personnages, parce qu’il est composé de plusieurs êtres réels, comporte une « parcelle » du cœur humain en général. Balzac explique que, « souvent, il est nécessaire de prendre plusieurs caractères semblables pour arriver à en composer un seul […] La littérature se sert du procédé qu’emploie la peinture, qui, pour faire une belle figure, prend les
Pour partager et aider grâce à mon expérience, dissertation sur le roman.
Un roman est un miroir que lon promène le long dune route, Stendhal. Dissertez.
Pour apprécier un roman, est-il nécessaire que le lecteur se reconnaisse et partage les sentiments du personnage principal?
Le roman est un récit fictif qui raconte les aventures d’un personnage imaginaire. Le lecteur apprécie plus facilement le roman lorsqu’il se sent plus proche du personnage principal.
Le lecteur peut s’identifier au personnage ce qui permet de mieux comprendre le récit et se sentir concerné. Le lecteur peut s’identifier plus facilement au personnage principal lorsqu’il vit dans un cadre de vie réel et possède des caractères humains. Le lecteur rencontre en effet un personnage qui a les mêmes préoccupations du quotidien. Dans les romans réalistes du XIXe siècle par exemple, le romancier s’attache à décrire le personnage dans ses moindres détails de l’apparence à sa psychologie avec la volonté de transcrire le réel. Dans le roman du Père Goriot , Balzac raconte l’ascension d’Eugene Rastignac dans la société de l’ancien règime. Il décrit le personnage principal Eugène Rastignac de façon très précise avec un souci du détail vrai. Le lecteur peut alors s’identifier au personnage qui lui ressemble. De même, l’identification au personnage principal est plus simple lorsqu’il vit dans un cadre de vie réel. Emile Zola raconte, dans le roman L’Assommoir, la déchèance dune ouvrière, Gervaise Macquart, dans les faubourgs parisiens de l’ancien régime. Zola évoque avec minutie les diffèrents quartiers de Paris. Un lecteur parisien va se sentir proche du personnage principal et situer plus facilement le récit, ce qui va faciliter l’appréciation du roman.
C)il vit des aventures du personnage principal en résonnance. il peut vivre des aventures uniques..
Par ailleurs, le lecteur apprécie le roman en s’identifiant au personnage principal car il va pouvoir vivre les « en résonance » les aventures. Le lecteur va en effet s’imaginer à la place du personnage. De même, par exemple en s’identifiant au personnage de Fhileas Fogg du roman d’aventure Le Tour du Monde en Quatre-Vingt Jours de Jules Vernes, le lecteur vit les aventures par procuration ce qui est très plaisant. Le lecteur espère naturellement la réussite des héros qu’il accompagne, et le succès que le personnage rencontre est souvent proportionnel à l’élan que le lecteur peut ressentir dans sa lecture. Le lecteur peut ainsi s’évader et oublier le quotidien. C’est d’ailleurs un des principes du roman policier o๠l’on attend que l’enquêteur résolve l’énigme.
TRANSITION: Certes l’identification permet au lecteur d’apprécier le roman mais certaines situations l’identification au personnage parait comme difficile voire impossible ainsi que partager des sentiments avec le personnage principal. Pour autant le lecteur peut apprécier le roman.
A) le lecteur peut ne pas sidentifier au personnage., b) le personnage n’est qu’ tre de papier dont l’épaisseur psychologique est limitée, c) des personnages trop stéréotypés.
Que le lecteur s’identifie ou non au personnage principal, il ne s’attache pas uniquement au personnage principal pour apprécier le roman. Le roman n’est que composé du personnage principal ?
A) l’importance de l’intrigue, b) le rà´le de l’écriture, c) un roman est un moyen de faire réfléchir le lecteur, 9 reflexions sur “ dissertation sur le roman ”.
Merci beaucoup pour cette dissert, vous m’avez sauvé la vie pour mon devoir à rendre !! Elle est hyper bien rédigée cette dissertation, vous aviez quelle note ? Continuez ainsi!!
Merci pour ce commentaire très sympa!! J’avais eu 15/20 🙂 L’admin
Top cette dissert merci 🙂
Merci !!! Super rédaction, par rapport à moi en tout cas 😉
Bonjour , j’ai une dissertation à faire dans deux jour mais j’arrive pas pouvez m’aider svp Le sujet c’est pour apprécier un roman,un lecteur à t-il besoin de s´identifier au personnage principal et de partager ses sentiments ? Merci de votre compréhension et de me répondre au plus vite !
Salut elle est super cette dissertation. J’ai eu 16. Merci. Mon prof nous propose un autre sujet : La société est elle le seul obstacle à la réussite du personnage ambitieux ? Pour répondre à cet question vous vous appuierez essentiellement sur le roman le rouge et le noir de Stendhal ainsi que vos lectures perosnnelles . Peux tu m’aider ?
mec, tu viens sans doute de me sauver la vie MERCI très bien écrit, je me prosterne
Tant mieux ! Pas besoin de se prosterner 😂😂 Bon confinement
Si t’en a d’autres comme ça fait péter bg
Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *
Commentaire *
Enregistrer mon nom, mon e-mail et mon site dans le navigateur pour mon prochain commentaire.
L’ancien programme du bac de français (avant 2020) ne contenait pas une liste d’œuvres au programme.
Les questions de dissertation étaient donc des questions générales portant sur l’objet d’étude.
Sur cette page, je te propose un corrigé d’un sujet de dissertation tombé au bac de français 2013 pour les séries S et ES : Le romancier doit-il nécessairement faire de ses personnages des êtres extraordinaires ?
Dans ce devoir, j’utilise un plan dialectique (le fameux plan thèse / antithèse / synthèse).
Si tu prépares des dissertations sur œuvres, va voir ici mes exemples de dissertation pour le bac de français (nouveau programme).
Introduction de la dissertation, phrase d’accroche.
Le conte est par excellence le genre de l’extraordinaire : on y trouve beaucoup de magie et des aventures incroyables. Mais ce modèle est-il applicable au roman ?
Il y a trois notions à prendre en compte dans ce sujet, pour ne pas faire de hors-sujet :
1 – Le sujet parle du « romancier », il faut donc s’en tenir au genre romanesque : pas de théâtre, pas de poésie, et pas d’apologue (n’oublions pas que Candide est un conte philosophique, pas un roman !).
2 – La deuxième notion du sujet, c’est le « personnage », le sujet pousse donc à réfléchir à l’ évolution du personnage : puisqu’on pose la question, c’est qu’il n’a pas toujours été extraordinaire. La question sous-jacente est donc de savoir comment, pourquoi et en quelles circonstances le personnage peut ne pas être extraordinaire .
3 – La dernière définition, c’est savoir ce que veut dire « êtres extraordinaires » : il s’agit de personnages qui auront une vie différente de celle des hommes normaux, donc du lecteur. Il arrive à ces personnages des choses hors du commun , des aventures, des rencontres magiques, etc. Cela peut aussi être un personnage qui a une caractéristique extraordinaire (force surhumaine, magie, etc). Il faudra se demander pourquoi on cherche à rendre des personnages hors du commun.
Le romancier doit-il nécessairement faire de ses personnages des êtres extraordinaires ? (Il est accepté de reprendre la problématique proposée par le sujet). Qu’attend le lecteur des personnages que le romancier lui présente ? (C’est mieux de reformuler le sujet).
Dans un premier temps, nous verrons que si les personnages extraordinaires sont agréables à la lecture, ne faire que des personnages hors du commun manque de réalisme . Dans un dernier temps, nous verrons que les romanciers ont parfois même cherché à créer des personnages négatifs : malades, idiots, fous…
A – un personnage qui fait rêver.
Le registre merveilleux permet de faire rêver , en proposant au lecteur des mondes pleins de magie, qui seront agréables à lire et à découvrir.
Dans le roman de Lewis Carroll , Alice au pays des Merveilles , Alice bascule très vite dans un monde nouveau pour elle comme pour le lecteur : de chapitre en chapitre, ils découvrent ce monde rêvé (ou cauchemardesque) avec étonnement.
C’est cet étonnement qui est intéressant dans le personnage extraordinaire : se confronter à un monde inconnu nous permet de remettre en cause notre vision de la vie , et de prendre du recul .
C’est d’ailleurs la position d’Alice dans le roman : elle ne s’arrête jamais de demander pourquoi telle chose inconnue a tel effet sur ce monde.
Un roman qui fait rêver grâce à un personnage extraordinaire permet de réfléchir au monde qui nous entoure parce qu’on est mis face à une réalité différente .
Nous étudierons l’exemple du texte A du corpus : Sido , de Colette .
Le cadre posé par les phrases d’introduction fait penser que le personnage ne sera pas extraordinaire . Pourtant, la mère devient une magicienne à travers le souvenir de la narratrice : on relève un vocabulaire de l’ exotisme (« denrées exotiques », « la momie exhumée », « la musique birmane », « comestibles coloniaux ») et du luxe (« essence à la violette », « des gants très chers », « cordon d’or », « ficelle d’or », « scellé d’or »).
Le texte montre que le cadre de vie de la famille est « modeste », comme le manteau de la mère : le père est maigre (maladie ou pauvreté ?), et la mère part seule à Paris , ce qui indique que la famille n’a peut être pas les moyens d’emmener tout le monde.
Mais ce que rapporte la mère fait voyager la narratrice (champ lexical de l’odorat : « essence à la violette », « parfum châtain », « l’effusion »), et par la même occasion, le lecteur qui s’y identifie.
C’est donc le procédé d’identification au personnage qui rend les personnages extraordinaires agréables : il permet au lecteur de vivre et de ressentir les mêmes choses que le personnage-narrateur.
Le roman Le Comte de Monte-Cristo d’Alexandre Dumas est un bon exemple de personnage qui fait s’évader, parce qu’il met en scène un personnage heureux, Dantès, qui va se marier à une femme qu’il aime, et qui va devenir capitaine du bateau sur lequel il travaille. Mais ses « amis » sont jaloux et montent un complot pour le faire emprisonner.
Ce roman est donc un roman d’évasion : Dantès finit par s’échapper de sa prison et par trouver un trésor. Il revient à Paris pour se venger des comploteurs, sous le nom de « Comte de Monte-Cristo ».
Ce roman nous fait nous évader parce qu’il représente une évasion d’un lieu où personne ne peut normalement s’échapper. Il y a aussi un évasion grâce au pouvoir de l’argent : le comte est très riche et peut tout s’acheter, le lecteur ressent une libération par procuration, parce qu’il lit l’histoire d’un homme qui peut tout se permettre grâce à son argent.
Cependant les lecteurs veulent aussi voir des romans qui présentent des personnages réalistes , car si l’extraordinaire permet de voyager, le réalisme permet d’apprendre et de comprendre le monde qui nous entoure.
A- le personnage réaliste.
Le texte C du corpus, Un roi sans divertissement , de Giono , montre un exemple de personnage réaliste .
En effet, l’extrait est un souvenir, qui pourrait donc être complètement déformé par le temps. La description qui est faite est pourtant réaliste, ce qui donne une impression de vraisemblance .
Des noms précis de lieux réels sont cités (« Saint Baudille » x2, « Mens »), et l’emploi du passé composé a une fonction descriptive : il s’agit de montrer des événements communs de la vie de tous les jours.
De plus, le portrait ne vient que très tard dans l’extrait : on décrit d’abord l’ environnement de Mme Tim avant d’en venir à elle. C’est parce qu’à partir du XIXe siècle, le roman choisit d’arrêter d’utiliser des personnages-archétypes et choisit d’en faire type sociaux : ils sont inscrits dans un temps et un espace précis qui a des conséquences sur leur façon d’agir.
Ici, avant son portrait, c’est le fait qu’elle est grand-mère , qu’elle aime les fêtes qui compte, parce que cela montre comment elle réagit face à son environnement. Même son portrait est orienté sur son milieu social , car il est décrit comme précieux (« opulente », « fond énorme » ce qui veut dire qu’il faut beaucoup de tissu pour faire la robe, et donc qu’elle a coûté cher, « corset agrémenté »).
Il ne s’agit plus de voir le personnage dans son essence mais de le comprendre en situation , dans sa vie. Cela donne un aspect plus ordinaire au personnage, mais cela apprend au lecteur à voir des réalités vraisemblables qu’il ne connaît pas.
Nous étudierons le texte B du corpus, extrait des Raisins de la colère de Steinbeck . Il s’agit d’un portrait de la mère de famille , mais celui-ci n’est pas seulement objectif, comme dans le texte précédent : il entre dans la tête du personnage décrit, et cherche à interpréter le caractère .
La volonté de vraisemblance va donc plus loin, puisqu’elle ne veut plus juste mettre en place des apparences qui ont l’air vraies, mais aussi de la vraisemblance psychologique .
Le portrait est d’abord physique (le visage, les yeux) puis il devient psychologique : « ses yeux noisette semblaient avoir connu toutes les tragédies possibles ».
Le personnage n’est pas extraordinaire : il ne lui arrive que des malheurs de la vie quotidienne.
L’enjeu n’est pas de faire rêver le lecteur, ou de le faire s’évader, mais de montrer comment fonctionne une famille . Ici, c’est la mère qui tient tout le monde parce qu’elle est très forte psychologiquement.
De plus, on apprend que son métier est « guérisseuse », il y a donc un lien entre sa fonction de gardienne de la famille (métaphore de la citadelle) et son métier qui consiste à soigner les gens.
Le lecteur, grâce à ce personnage commun, même s’il semble très courageux, apprend la psychologie pendant sa lecture.
L’anti-héros est un type de personnage « normal » , dont on attend normalement rien de plus qu’une vie classique , mais qui devient un héros presque malgré lui, et se révèle dans l’épreuve du roman.
Par exemple, dans Ravage de René Barjavel , le monde s’écroule suite à une panne mondiale d’électricité. François Deschamp , un garçon assez quelconque même s’il est plutôt grand et fort, sauve un groupe de personnes de Paris, qui est devenue une zone très dangereuse. Ils partent donc en expédition vers la province où ils survivent.
Ces personnages normaux permettent au lecteur de mieux se projeter dans l’histoire, car elle arrive à quelqu’un d’aussi ordinaire que lui, et qui vit quand même des aventures.
Les personnages que nous avons étudiés restent positifs , même si ce sont des anti-héros. En réalité, les personnages créés par les romanciers ne le sont pas toujours, qu’ils soient ordinaires ou extraordinaires. (La troisième partie est un élargissement de la question, qu’on appelle le dépassement).
A – le personnage méchant.
Dans Splendeurs et misère d’une courtisane , de Balzac , un personnage méchant devient un des personnages principaux.
Il est pourtant ouvertement mauvais : il est manipulateur , ancien bagnard , et il pousse l’héroïne à la prostitution .
Pourtant, sans sa ruse, les protagonistes ne survivraient pas, et ce n’est que parce qu’il est retardé dans son plan que le héros meure.
La mise en place de personnages de méchants comme héros permet de nuancer les psychologies et de se rapprocher de la vie : personne n’est tout blanc ou tout noir.
Le lecteur apprend à s’identifier à des personnages auxquels il n’a pas l’habitude de croire.
Le Voyage au bout de la nuit de Céline propose une autre définition du personnage : le personnage malade .
Le lecteur suit Bardamu , misanthrope et paranoïaque . Tout le récit est conditionné par ces caractéristiques du personnage.
Cela apporte au roman une nouvelle perception des choses que le lecteur croit d’abord objectif puisqu’il a l’habitude de suivre des personnages sains.
Au fur et à mesure que Bardamu rencontre des gens, le lecteur perçoit ce côté malade et malsain du personnage principal, et apprend à prendre du recul par rapport à la fiction proposée.
Le XXe siècle ne veut plus du personnage psychologique, et cherche à réinventer la figure du héros .
Dans le Journal intime de Sally Mara , Raymond Queneau écrit le faux journal intime d’une jeune Irlandaise très naïve , et complètement idiote .
Le lecteur est obligé de se fier à la subjectivité de Sally car il n’y a pas d’autre narrateur que le personnage dans un journal intime.
Ici, le personnage devient plus que banal, il devient déficient . Cela pousse le lecteur à se questionner sur la validité du personnage , et sur la raison qui a poussé Queneau à utiliser un personnage idiot.
Cela permet de voir le monde à travers des yeux complètement différent, et donc une autre sorte de dépaysement que le merveilleux.
Résumé et réponse à la problématique :.
Le roman permet de développer beaucoup de personnages différents.
Ceux qui sont extraordinaires permettent de se confronter à un monde nouveau , ou tout simplement de s’évader de son monde.
Certains personnages sont réalistes , et permettent d’étudier les différences et les nuances de la condition humaine.
Les personnages négatifs reviennent à une des fonctions des personnages extraordinaires : se confronter à autre chose que ce qu’on connaît. Sauf que ce n’est pas le monde de référence qui change, mais la vision du monde du personnage , qui est pervertie par la maladie ou sa méchanceté.
Certaines représentations de personnages ont été jugées indécentes et condamnées par la justice , alors qu’ils ne sont que des êtres inventés . On pense par exemple à Mme Bovary , qui a été vue comme un personnage obscène qui encourage ses lecteurs (et surtout lectrices) à l’adultère. Il ne faut donc pas oublier de faire la différence entre les pensées et paroles du personnage , et celles de l’ auteur .
NB : Dans ta dissertation le jour J, les intitulés des parties et des sous-parties ne doivent pas être apparents. Ils doivent être rédigés.
♦ Dissertation sur La Princesse de Clèves ♦ Dissertation sur Le Rouge et le Noir ♦ Dissertation sur Mémoires d’Hadrien
IMAGES
VIDEO
COMMENTS
Conclusion Dissertation Personnage de Roman - Free download as PDF File (.pdf), Text File (.txt) or read online for free. The document provides guidance on writing a conclusion for a dissertation. It discusses how writing a dissertation conclusion can be challenging as it requires synthesizing research findings, analyzing their significance, and providing insightful reflections, while ensuring ...
La conclusion. Revenir chronologiquement sur les éléments majeurs de l'analyse de la dissertation sur le roman. Si possible, terminer avec une ouverture sur une possibilité non explorée dans l'analyse. ... Finalement dans cette dissertation, quel personnage de roman donne au lecteur un accès à la complexité de l'âme humaine ? III.1.
Par ailleurs, au XXe siècle, l'intérêt de la lecture du roman s'est modifié, à cause de l'apparition de nouveaux médias. Le personnage de roman n'est plus un personnage qui renseigne sur le monde. Révisez en Première S : Cours Le personnage de roman avec Kartable ️ Programmes officiels de l'Éducation nationale.
Le personnage de roman doit-il être un héros? INTRODUCTION. tière :Les mots-clés. La problématisation : ne des valeurs morales 3) un personnage doté d'un destin) Le libellé du sujet : doit-il (normatif)--> selon quel critère, quelle norme ? (éveiller l'intérêt d. L'annonce du plan : un plan dialectique (thèse /antithèse ...
Le personnage « modèle » est aujourd'hui plus rare qu'aux débuts de l'histoire du roman : la littérature s'emploie de plus en plus à faire apparaître des failles. 2. Des récits à visée édifiante, qui condamnent les comportements déviants. Dans les récits à visée édifiante, tels ceux de Mme de Lafayette, certains personnages ...
Parcours : Le personnage de roman : esthétique et valeurs . Savoir disserter sur une oeuvre intégrale du programme bac séquence "roman" ... Dissertation sur les Mémoires d'Hadrien,Yourcenar, oeuvre au bac 2022- objet d'étude, le roman, au programme au bac de français 2022 bac général - « Le roman, c'est la fraternité on se met dans la ...
Dissertation sur Manon Lescaut ! Voici un exemple de dissertation sur Manon Lescaut de l'Abbé Prévost. (Parcours au bac de français : personnages en marge, plaisir du romanesque ). Important : Pour faciliter ta lecture, le plan de cette dissertation est apparent et le développement est présenté sous forme de liste à puces.
20 déc. 2021 Nos astuces. Le personnage de roman est un sujet vaste et passionnant en littérature, qui est un excellent terreau pour des devoirs de type dissertation. Nous vous donnons ici dix idées de sujets de dissertation sur le personnage de roman, ainsi que des idées de contenu à développer pour répondre au mieux à ces différents ...
Comment le personnage de roman peut-il, par lui-même et sans le secours d'interminables péripéties, devenir ... Un exemple de dissertation sur le roman Dans La vie devant soi, de Romain Gary, le jeune arabe Momo et la vieille juive dont il s'occupe jusqu'après sa mort ... Conclusion L'intérêt d'un héros ne se résume donc pas aux dangers ...
Dissertation sur les personnages du roman de Manon Lescaut I- Des personnages attirants, plaisants, captivants : a) Un personnage aveuglé par l'amour : Des Grieux s'affiche dès sa première rencontre avec Manon comme un être soumis à son amour. Comme le dit Montesquieu : " Je ne suis pas étonné que ce roman
SUJETS de DISSERTATIONS. Tous les sujets ci-dessous sont tirés des annales du bac des années 2007 à 2011. PERSONNAGE DE ROMAN : Thèmes privilégiés : • L'aspect didactique (enseignement, instruction) du roman et de ses personnages. • Réalité et fiction. • Aspect et fonction du personnage. • personnage - roman - Histoire.
Français au BAC : Exemple de dissertation corrigée sur le roman. 20 mai 2022. SUJET: « Tout grand roman est un déicide, c'est-à-dire un assassinat symbolique de la réalité ». Commentez et discutez ces propos à l'aide d'exemples illustratifs. La littérature demeure le cadre à partir duquel l'écrivain, à travers des genres ...
Dissertation : un personnage admirable note : 16/ DISSERTATION : LE PERSONNAGE DE ROMAN, ESTHETIQUES ET VALEURS Apparu au Moyen-Age, le roman, écrit en prose, peut se définir comme une œuvre d'imagination, dont l'intérêt est dans la narration d'aventures, la représentation du réel, ou au contraire l'invention d'un tout autre monde.
Français au BAC : Exemple de dissertation corrigée sur le roman (2) 20 mai 2022. Share. Sujet de dissertation sur Le Rouge et le noir. Faut-il s'identifier à un personnage pour être captivé par un roman.
Conclusion : Le roman n'a pas pour unique fonction de permettre au lecteur de se. mettre dans la peau des autres et de comprendre leur vie. Il permet aussi. de porter un regard distancié sur le monde, sur la société et sur soi-même. Il donne enfin la possibilité de fraterniser avec une voix singulière, celle de.
Le roman devient alors un laboratoire vivant de l'analyse de l'Homme. Conclusion. Le personnage de roman est un composé de réalité et d'imaginaire, dont le dosage est complexe et a varié au cours des siècles, selon les goûts esthétiques de l'époque (romantisme versus naturalisme…).
Introduction de dissertation sur le sujet : Un personnage de roman doit-il être un héros ? Apparu au Moyen-âge, le roman peut se définir comme un genre narratif en prose. Son évolution dans l'histoire littéraire a essentiellement été conditionnée par celle des personnages dont il narrait les aventures.
Le roman, bien que fondé sur des personnages mus par des convictions politiques, a captivé malgré tout les lecteurs et reçu le prix Goncourt en 1933. III. D'autres types de romans, d'autres types de personnages. Certains romans ont été écrits pour mener une véritable étude des mœurs ou des caractères.
Le personnage dans le roman a beaucoup évolué aux fils des siècles mais reste le plus souvent le pivot, la clé du roman. Il est le moteur de la fiction tout en étant le révélateur d'une vision de l'Homme et du monde. Il se caractérise par un nom, une identité explicite ou implicite, son passé aura une influence sur son présent ...
Dissertation sur les personnages de roman . Dissertation sur les personnages de roman : Le roman est un genre littéraire, apparu dans le courant du XVII ème siècle et écrit en prose. Il. 8 Pages • 1448 Vues. Dissertation sur le Personnage De Roman. Le personnage est un individu qui a une place plus ou moins importante dans un récit.
Comment faire une introduction de dissertation sur le roman ? ... Conclusion. En somme ; Pour r sumer ; En bref ; Finalement ; ... Le personnage de roman a une origine sociale, une famille, une acti- vit , un physique, un caract re, des amis comme une personne r elle. Sa personnalit se construit au long de l'intrigue, son destin volue au fil ...
A) L'importance de l'intrigue. Le roman repose d'abord sur l'intrigue est le « fil conducteur » du roman. L'intrigue est très souvent à l'origine de l'avis du lecteur qu'il s'identifie ou non au personnage principal. C'est d'ailleurs l'élément dont on se souvient lorsqu'on lit un roman.
Conclusion de la dissertation Résumé et réponse à la problématique : Le roman permet de développer beaucoup de personnages différents. Ceux qui sont extraordinaires permettent de se confronter à un monde nouveau, ou tout simplement de s'évader de son monde.
Voici 12 romans à savourer pendant les vacances d'été, au chalet, sur la terrasse, au bord du feu de camp, en voyage et même en camping!